L'heure juste en direct
par Louis St-Hilaire
Les maladies respiratoires Asthme De l'air au bout du tunnel... Chaque année, l'asthme occasionne plus de 300 000 visites chez le médecin, environ 80 000 visites à l'urgence, 25 000 jours d'hospitalisation, 325 000 journées de travail perdues, 4 000 demandes de services ambulanciers et cause près d'une centaine de décès au Québec. Incluant les coûts directs et indirects, le poids économique annuel de cette maladie - dont près de 10 % de la population canadienne souffrira au cours de sa vie - dépasserait ainsi les 150 millions de dollars... MPOC : Une bouffée d'air frais venue du Québec... Pneumologue à l'Institut thoracique de Montréal, le Dr Jean Bourbeau côtoie quotidiennement des personnes atteintes de la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC). «Nous devons absolument être plus sensibles à la souffrance de ces gens, qui voient leur vie dévastée par une maladie qui les rend essoufflés au moindre effort, les empêche de vaquer à leurs activités quotidiennes et les isole d'un point de vue social.» Quand dormir est fatigant Moins connue que l'asthme et la MPOC, l'apnée du sommeil n'en demeure pas moins un trouble respiratoire susceptible d'avoir des effets négatifs importants sur tous les aspects de la vie quotidienne des personnes qui en souffrent, et d'engendrer de graves conséquences pour la santé à long terme. Lumière sur cette maladie qui affecte plus de 700 000 Canadiens. PRIISME : Les promesses d'un partenariat public-privé heureux Depuis une quinzaine d'années, le vieillissement accéléré de la population a fait des maladies chroniques (voir encadré) l'un des enjeux prioritaires pour le système de santé canadien; d'ici 2015, on s'attend même à ce que ces dernières occupent le troisième rang parmi les causes de mortalité les plus importantes au Canada, tout juste derrière les cancers et les maladies cardiovasculaires. Une chaire qui n'a pas de prix... Bien que les médicaments existants soient efficaces pour maîtriser l'asthme, il importe d'explorer de nouvelles avenues thérapeutiques ayant pour but de développer des molécules capables d'influencer l'évolution, voire guérir un jour cette maladie. C'est précisément l'objectif que s'est fixé la nouvelle Chaire de recherche en immunopharmacologie de l'asthme de l'Association pulmonaire du Québec. L'éducation, une priorité Parce que le sujet a fait couler beaucoup d'encre ces dernières années, on serait portés à croire que l'asthme est maintenant parfaitement connu de toutes les personnes qui en sont atteintes. Pourtant, selon un sondage récent de Santé Canada, plus de 60 % des asthmatiques canadiens ne par-viendraient toujours pas à bien contrôler leur maladie. |
|
Retour au volume | Suite de l'article |