Dr Fernand Labrie

par Louis St-Hilaire

_

Une rage de vaincre
En coup de vent, Fernand Labrie entre dans la salle de conférences, où je l'attends depuis quelques minutes, et me serre vigoureusement la main.

Puis, avant même que j'aie pu entamer la conversation, il vire les talons et repart promptement en me priant de bien vouloir le suivre. Quelques secondes plus tard, dans un bureau vaste et sobre, debout, il feuillette hâtivement un document.

"Voilà l'un des deux sujets que j'aimerais aborder dans cet article", dit-il, en montrant une publicité du Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université Laval (CHUL). Au bas de celle-ci, des graphiques illustrent que les gouvernements ont encaissé de 4 à 6 $ pour chaque dollar investi au Centre de recherche du CHUL, qui en est à son cinquième agrandissement depuis 1972.

"L'autre sujet d'un intérêt beaucoup plus grand encore, pour moi, touche évidemment au fait qu'il n'y a plus aucune raison, pour un homme prenant les précautions qui s'imposent, de mourir d'un cancer de la prostate aujourd'hui. Voilà un succès qui me réjouit au plus haut point et pour lequel notre équipe a travaillé si fort pendant plus de 25 ans."
Retour au volume Suite de l'article
<
 
Magazine Entreprendre. Le magazine des gens qui ont l'esprit d'entreprise