par Étienne Marquis


À deux, c'est mieux

Jeanne Sauvé et Franklin Delano Roosevelt ont occupé les plus hautes fonctions dans leur pays respectifs. Chacun à sa façon y a laissé une marque indélébile. Et il est difficile de parler de l'un ou l'autre sans évoquer sa tendre moitié...





Jeanne Sauvé
La « première dame » du Canada
Jeanne Mathilde Benoît a grandi près d'Ottawa avant de passer une bonne partie de sa vie adulte à Montréal. Mais elle est née à Prud'homme, en Saskatchewan, patelin qu'elle a quitté à lâge de trois ans, ne sachant pas qu'elle y ferait un retour triomphal 60 ans plus tard, à titre de représentante de la reine Elizabeth II d'Angleterre. «Madame Sauvé, visiblement émue par ce retour aux sources et par la chaleur de cet accueil, commence [son discours] en français, raconte Shirley E. Woods dans la biographie Une femme au sommet, Son Excellence Jeanne Sauvé (Éditions de l'Homme, 1986). Mais à la mine déconcertée de ses auditeurs, elle se rend compte que ceux-ci n'y comprennent pas un mot. Cette constatation a sur elle l'effet d'un choc : le Prud'homme de son enfance n'était-il pas un village francophone ? Or voici [...] que la langue anglaise y prédomine.»


Franklin Delano Roosevelt
Monsieur le président

Franklin Delano Roosevelt naît à Hyde Park, dans l'État de New York. Il est un lointain cousin de l'ex-président Theodore Roo- sevelt, élu deux fois (en 1901 et en 1905) sous la bannière républicaine. Il ne cache d'ailleurs pas son admiration pour ce dernier. Avocat de formation, il se tourne vers la politique dès qu'il en a la chance. Il n'a dailleurs que 26 ans quand il est élu au Sénat de lÉtat de New York. Contrairement à son célèbre parent, il épouse plutôt le Parti démocrate.
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