par Étienne Marquis
Icônes culturels, Émile Nelligan et Édith Piaf ont réalisé de grandes choses en se consacrant corps et âme à leur talent. Ces deux artistes hors du commun ont aussi connu un destin tragique. Voici donc un bref survol de leur tumultueux parcours... Édith Piaf Sans marketing ni hit-parade «Enfant des pavés de Paris», née le 19 décembre 1915, Édith Giovanna Gassion commence à chanter dans les rues pour aider son père, acrobate de cirque. Celui-ci lui fait découvrir certains lieux peu fréquentables et, bientôt, l'adolescente se frotte à la racaille parisienne. Tout en continuant de chanter, Édith voit aussi naître et mourir sa fille, Marcelle, dans l'intervalle de quelques mois. Et elle n'a pas 20 ans. Émile Nelligan Pionnier de la littérature québécoise Fils de David Nelligan, d'origine irlandaise, et d'Émilie Amanda Hudon, Émile Nelligan naît à Montréal le 24 décembre 1879. Il est baptisé le lendemain, et l'acte de baptême est rédigé en anglais seulement. «L'enfance de Nelligan se situe au sein d'une famille où deux langues et deux cultures doivent se frayer un seul chemin, écrit son biographe, Paul Wyczynski. Il apprendra donc deux langues, se nourrira à deux cultures; mais parce que sa mère est fortement attachée aux origines de ses ancêtres, il penchera toujours davantage vers la tradition française.» |
|
Retour au volume | Suite de l'article |